Voyage Espagne / Maroc 2014
Notre voyage du mois d'octobre, en résumé, c'est 620km, 5600m D+, 3 pays, 3 crevaisons, 2 vols en avion, une traversée en ferry, un bout en car, et du taxi Mercedes...
Montage des vélos dans l'aéroport de Séville dés l'arrivée.
En partant de Séville, à regrets tant la ville offre d'attraits, nous nous sommes baladés en Andalousie.
Plus tard, nous avons séjourné dans le berceau de la tauromachie (Ronda).
Puis nous avons franchi une chaine montagneuse de presque 1200m d'altitude, "La sierra de las Nieves", pour plonger vers la mer, et là, c'est comme la féta Salakis, c'est bon pour les cuisses...
Nous avons longé la côte qui n'offre aucun intérêt en raison de l'urbanisation intensive et désordonnée. Nous avons pris en vélo l'autoroute (autovia) sur une quarantaine de kilomètres, tant les routes secondaires sont inexistantes, une fois le bus.
A Gibraltar, nous avons pris un petit déjeuner plaisant, puis fait le tour du rocher pour voir à la pointe sud des dauphins qui passaient, tandis que nous étions surveillés par des macaques, seuls singes sauvages d'Europe.
Nous avons traversés le détroit de Gibraltar en ferry (exactement en NGV), pour atterrir en... Espagne !
Ceuta est une enclave Espagnole au Maroc.
Bien sur nous avons franchi la frontière direction Tétouan.
Puis Chefchaouen. Et c'est reparti pour une balade en montagne dans le Rif.
Aprés une grosse étape en montagne (Etienne 90km, Jacques et moi 130km, 160km pour Yannick, bravo !) et un chouia de taxi nous avons changé de rivage pour nous retrouver ensuite face à l'Atlantique dans la sympathique ville d'Asilah.
Enfin, Tanger pour la fin de notre périple.
Ce voyage fut singulièrement dépaysant.
Dés notre arrivée à Séville, cela fut étonnamment brutal car émotionnellement fort. Il y règne une qualité de vie à laquelle vous adhérez instantanément, sans lutte, et qui vous envahie profondément. Dés le 1er soir, nous étions déjà loin depuis longtemps. Étrange mais délicieux !
Mention particulière pour le calme et la gentillesse des Espagnols, à pied comme au volant (aucun klaxon).
Nous avons pris soin de préserver cette sensation tout au long du voyage, ce qui explique (par exemple) ce singulier petit dej' à Gibraltar.
Pascal